l'Homme couronné
Le mois de juin fut riche et je recueilli le fruit de cette abondance
Le 17 juin 2007, au château de VAUX le Vicomte eut lieu la traditionnelle journée GRAND SIECLE où les costumes eurent loisirs de déambuler avec quelques humains en mannequin porteur. Il en est venu de toute la France, outre Rhin, outre Quiévrin...
Le midi, tous nous pique-niquâmes empanachés et drappés d'époque: XVIIeme et XVIIIeme. Nous nous promenames en ces jardins et bosquets; le long du canal; vers Hercule... assistames aux animations: escrime artistique, balade en cariole, équipages et sonneurs de cors, théâtre, musique, et feux d'artifices qui allumèrent le ciel et firent pleuvoir.... CAR:
Le soleil fut de la partie, en tous cas jusqu'à 16 heures, et le ciel deversa sa participation sous forme de pluie abondante et glacée.
Nez en l'air, je ne savais point qu'un concours se tramait. J'eu juste le temps d'être le dernier à m'inscrire.
La pluie aidant, l'on organisa le défilé en intérieur. Une quatrevingtaine de participants. Trois catégories: homme, femme, couple. Une centaine de spectateurs haied'honneurisés pour accueillir la performance des participants qui consista en un aller, un retour, puis une révérence au jury présidé par Francis Perrin.
Dans la fébrilité de l'attente, dans un air lourd, dans une salle craquant de crinolines, de dentelles et de tricornes, je failli manquer mon numéro. On m'en donna un: le 4 (selon l'ordre j'aurais dû avoir au moins le 40 ou 51 ou plus, mais voilà....).....
A peine avais-je posé le premier de mes pieds dans ce champs d'yeux empérruqués, qu'un tonnerre éclata. APPLAUDISSEMENTS. Le deuxième pieds, OVATIONS. Jamais de ma vie le tonnerre ne m'accueilli tel un fils de Zeus.
Méfiance. Ce n'était que le début car le tonnerre tonna de nouveau, étouffé il est vrai par le lointain de mon éloignement.
Voici venu le temps de la remise des prix.
-PREMIER PRIX DU COSTUME HOMME: le n°4 (c'est-à-dire MOI).
On a beau se lever un matin pour le pur plaisir de se retrouver dans une époque où se parer était encore signifiant, où le vêtement était tout, où le style était la toise du gentilhomme, que, lors de son retour en chez soi, on se sent tout autre, comme.... couronné. D'un succès. Ephémère et mémorable... Encore une plume au panache de l'Inutile.
Voici un panorama en photo et en graphie de cette sainte journée et sans commentaires: