2008 année du dandysme, année Barbey d'Aurevilly
1808. Jules Amédée Barbey d'Aurévilly voit le jour dans la Manche à Saint-Sauveur.
Connu pour son livre Les diaboliques, il s'illustra d'abord par sa personnalité empreinte d'élégance, pour son esprit vif, caustique, pour son art de la conversation qui lui ouvrit les salons des ces dames avides de palabres et de bons mots.
Aussi mit-il en idée son dandysme par ce fameux écrit: Du dandysme et de George Brummel, fixant sans figer cette façon d'être soi jusqu'au bout de soi, dans ce que d'aucuns considèrent comme un des bréviaires du dandysme et de l'élégance masculine.
Barbey d'Aurévilly fut récement adapté au cinéma par Catherine Breillat qui métamorphosa Asia Argento en Une vieille maitresse (autre roman majeur de l'écrivain) qui s'empara sensuellement du jeune Barbey.
En Angleterre, Le portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde; en France, Du dandysme et de George Brummel de Barbey d'Aurevilly; Le peintre de la vie moderne de Baudelaire, A rebours de J-K Huysmans; voici les principales lignes qui irriguent le dandysme.
De grands dandys on en trouvait jadis et même naguère; mais aujourd'hui des dandys on en cherche.
2008 est l'occasion de se rappeler au bon souvenir d'un Grand, d'un "connétable", d'un vrai dandy qui su l'être jusqu'au bout de lui même, jusqu'au terme de sa vie. Ironie du sort pour un anti-républicain, il s'éteignit en 1889.